« Aya !
Aya ! »
Qui
me parle ? Castiel ? Où suis-je ?
Je
perçus un halo de lumière. Je bougeais. Castiel me portait à sa
chambre. Je ne tentai pas de remuer, la moindre force avait quitté
mon corps. J'étais épuisée. Je ne tins plus, je m'endormis
immédiatement.
Je
m'éveillai dans un lieu inconnu, le visage humide. Je compris en
voyant la petite truffe de Demon me renifler le visage avec
inquiétude. Je caressai sa tête et le repoussai gentiment pour me
relever. J'étais dans une chambre remplie de posters en tout genre,
Winged Skulls et autres groupes. Le lit dans lequel j'avais dormi
était extrêmement moelleux, des draps de soie rouges en guise de
parures. A ma droite, je considérait un fauteuil somptueux dans
lequel Castiel était confortablement endormi. Il était empli d'une
magnificence sereine que je ne lui avait attribuée que le soir de
notre rencontre. L'égard particulier qu'il avait pris à ne pas
s'allonger à côté de moi dans ce lit suffisamment grand pour trois
personnes me toucha. Il devait être inquiet pour être resté auprès
de moi toute la nuit. Je me surpris à lui passer la main dans les
cheveux, ce qui le fit tressaillir dans son sommeil.
Je
me levai à pas de loup et me dirigeai vers sa cuisine, Demon sur mes
talons. Il y avait un long corridor avant d'accéder à la pièce
principale. Une porte le séparait de la pièce de vie, et je pris
soin de la fermer pour ne pas réveiller mon hôte. Demon glapissait
comme un fou. Je le fis taire en lui montrant le paquet de croquettes
que j'allais verser dans sa gamelle. Il s'assit sagement en attendant
que j'aie fini de verser son petit déjeuner. Décidément, ce chien
était très bien élevé !
A
présent, je fouillais la cuisine pour préparer un petit déjeuner
digne de ce nom.
Une
heure après, laissant la cuisine dans un état lamentable, je me
dirigeais, plateau en main, vers la chambre de mon ténébreux
employeur. En pénétrant dans la pièce, je constatai qu'il n'avait
pas bougé d'un pouce malgré le boucan que j'avais fait. Il y avait
une table ronde non loin de lui et je posai mon plateau dessus. Il me
fallait maintenant réveiller Castiel.
Réveiller
Castiel.
J'étais
bien embêtée. Comment le réveiller ? Je m'imaginais mal lui
susurrer des mots tendres à l'oreille. Lui coller une baffe n'était
pas non plus l'idée du siècle. Je m'assis donc sur le lit, en face
de lui, le regardant bêtement en espérant ainsi créer une réaction
dans son cerveau qui pourrait le réveiller. Je bondis en entendant
Demon arriver dans la chambre en aboyant sèchement à son maître.
Castiel ne sursauta pas le moins du monde et s'adressa à Demon :
« Oui, oui j'ai entendu mais chut tu vas la réveiller... »
Puis, il ouvrit les yeux qui se posèrent instantanément sur mon
visage, face à lui. Il fit un bond sur sa chaise :
« Putain !!
Qu'est-ce que tu fout si près ?!... Oh mais j'y pense :
comment tu te sens ? Tu va mieux ? »
Il
se pencha sur moi l'air inquiet. Ses yeux s'agrandirent, scrutant mon
visage meurtri et sali par le sang séché. Cette attention soudaine
me gêna et je baissai la tête, sans pour autant cesser de soutenir
son regard. Ses grands yeux noisettes, tirant sur le vert étaient
hypnotiques. Les secondes où je tins son regard me parurent une
éternité. L'odeur de l'eau chaude du thé me rappela à la réalité
et je me levai avec une vigueur nerveuse. Je montrai le plateau à
Castiel :
« Il
est temps que je commence réellement à travailler pour toi...
Excuse-moi : pour VOUS, Monsieur !
-
Argh ! M'appelle jamais comme ça. C'est horrible !
-
Hehe ! Tu peux toujours courir... Alors Monsieur,
qu'attendez-vous de moi aujourd'hui ?
-
Hmm... Que t'arrête de m'appeler « monsieur ». Et que tu
me raconte ce qu'il s'est passé hier soir pour que je te retrouve
dans un tel état à ma porte... J'aurais pu faire ce que je voulais
de toi... Remarque, j'y pense : tu es à mes services... J'ai
toujours rêvé de me taper la bonne !
-
Tu peux gentiment aller te faire foutre ! Bon, on va dans la
cuisine bouffer le petit dej et je te raconte. »
Arrivée
dans la pièce de vie, je feignis de ne pas voir l'état de la
cuisine. Étrangement, Castiel aussi. On vint s'asseoir dans le
canapé pour déjeuner. J'allumai la télé, le silence m'avait
toujours oppressé. Puis je racontai mon altercation dans la soirée.
« Je
savais qu'elle n'en resterais pas là. Tu l'as pas loupée l'autre
jour. Ambre et Nathaniel sont issus d'une famille très riche. La
seule qualité que je peux accorder à Nathaniel est que lui, au
moins, ne profite pas de la fortune familiale. Ambre par contre...
-
Elle ne me lâchera jamais, Castiel !
- Je sais... Enfin, il y a une solution pour qu'elle te laisse tranquille...
- Vas-y.
- Hehe... Tu sais, Ambre me court après depuis la maternelle... et tu n'es pas la première qu'elle pourrit... Enfin, avec toi, elle est allée vraiment loin. Mais, ce que je veux dire c'est qu'elle a intimidé toutes les filles qui ont essayé de m'approcher... Le seul moyen pour qu'elle te foute la paix serait... que tu sorte avec moi...
- Dans tes rêves !
- T'es pas drôle... Bon, toujours est-il que si c'est moi qui lui parle, elle se calmera peut être... Mais je serais plus crédible si on faisait semblant d'être ensemble... Oh allez quoi ! Tu insinues que t'es pas bonne comédienne ? Tu feras comment quand on jouera sur scène ? »
Il me piqua au vif. On convenait donc que le lundi suivant, Ambre aurait le choc de sa vie en nous voyant ensemble.
- Je sais... Enfin, il y a une solution pour qu'elle te laisse tranquille...
- Vas-y.
- Hehe... Tu sais, Ambre me court après depuis la maternelle... et tu n'es pas la première qu'elle pourrit... Enfin, avec toi, elle est allée vraiment loin. Mais, ce que je veux dire c'est qu'elle a intimidé toutes les filles qui ont essayé de m'approcher... Le seul moyen pour qu'elle te foute la paix serait... que tu sorte avec moi...
- Dans tes rêves !
- T'es pas drôle... Bon, toujours est-il que si c'est moi qui lui parle, elle se calmera peut être... Mais je serais plus crédible si on faisait semblant d'être ensemble... Oh allez quoi ! Tu insinues que t'es pas bonne comédienne ? Tu feras comment quand on jouera sur scène ? »
Il me piqua au vif. On convenait donc que le lundi suivant, Ambre aurait le choc de sa vie en nous voyant ensemble.
« Mais
attention, hein : Tu colle tes lèvres baveuses contre les
miennes et ce sera un aller simple dans ta face ! »
Je passai le reste de la journée chez Castiel. Je pris un bain pour laver mes blessures. Sa salle de bain était tellement grande qu'on aurait pu mettre au moins 4 autres baignoires aussi grandes que celle dans laquelle je me relaxais. Les senteurs de divers parfums enivraient mes sens. Je me surpris à jalouser le fait de ne sûrement pas être la première fille à s'extasier de la salle de bain de mon guitariste. Je cachai les rougeurs honteuses qui apparaissaient sur ma joue dans l'eau savonneuse. Je dus expulser Castiel qui avait tenté de pénétrer dans mon antre. Suite à cela, j'entendais Demon faire le garde à la porte, et Castiel pester contre la traîtrise de son compagnon.
Je passai le reste de la journée chez Castiel. Je pris un bain pour laver mes blessures. Sa salle de bain était tellement grande qu'on aurait pu mettre au moins 4 autres baignoires aussi grandes que celle dans laquelle je me relaxais. Les senteurs de divers parfums enivraient mes sens. Je me surpris à jalouser le fait de ne sûrement pas être la première fille à s'extasier de la salle de bain de mon guitariste. Je cachai les rougeurs honteuses qui apparaissaient sur ma joue dans l'eau savonneuse. Je dus expulser Castiel qui avait tenté de pénétrer dans mon antre. Suite à cela, j'entendais Demon faire le garde à la porte, et Castiel pester contre la traîtrise de son compagnon.
J'affectionnais
beaucoup Demon. C'était un chien aussi robuste qu'intelligent. Il
avait ses moments de folie et ses moments affectueux. Il était très
protecteur avec Castiel. Ils avaient dû vivre pas mal de choses
ensemble. Il était très attachant. Une promenade s'imposerait après
mon bain.
Nous
avions emmené Demon courir après les pigeons du parc. Il n'étais
pas très large mais plus en longueur, ce qui nous permettait de
faire un grand tour. Je lançais des bouts de bois à Demon de temps
en temps. Castiel me parlait de ses goûts, de son rêve d'être un
artiste connu. Il m'avouait que ma voix pourrait nous amener au
sommet. Et nous rêvions tous les deux notre avenir pailleté à
mesure que l'après-midi passait. Le soir venu, on organisa une
petite fête chez Castiel... en veillant à ce que, par le système
ingénieux du bouche-à-oreille, cet événement parvienne aux
oreilles d'Ambre, le lendemain.
Ce
fut une soirée mémorable. Tour à tour, Castiel et moi nous étions
tenus les cheveux pendant que l'autre vomissait. Rosa jouait avec tout
ce qui lui passait sous la main. Étrangement, Leigh aussi en tenait
une petite couche, si bien qu'il riait aux éclats à chaque farce de
sa copine. Kim s'était engagée dans un combat de shooters avec
Dajan. Lysandre, petit marginal qu'il était, caressait Demon,
allongé dans le canapé tel un grec, un verre de vin de luxe en
main. Il écrivait des chansons pour le groupe. Il y avait aussi pas
mal de gens que je ne connaissais pas. On devait bien être une
trentaine. Avec ses nombreuses chambres, Castiel put héberger notre
petit groupe ainsi que quelques invités trop bourrés pour pouvoir
rentrer chez eux. Je dormis chez lui également, dans sa chambre.
Après tout, il fallait bien éveiller les soupçons pour être
cohérents lundi. Le lendemain, tout le monde était une épave
ambulante. On restait tous à dormir. Les plus courageux se levèrent
pour rentrer chez eux terminer leur nuit. Le soir, il ne restait
finalement plus que Castiel, moi, Rosalya et Leigh. On commanda des
pizzas et nous mangeâmes ensemble. Comme on était du coup,
parfaitement réveillés, un film s'imposa : le seigneur des
anneaux, version longue. Comme il y avait cours demain, que nous
étions des élèves sérieux et que je voulais être fraîche comme
la rosée du matin pour Ambre, on ne prit le temps de regarder que le
premier. Tout le monde quitta l'appartement après. Je restai chez
Castiel encore une fois. Il était sûr qu'après les rumeurs qu'elle
avait entendues, Ambre posterait un de ses mastodontes à surveiller
la véracité des propos.
Notre
entrée au lycée eut l'effet d'une bombe. On avait
parfaitement l'attitude d'un couple de superstars du rock. J'avais
pris plus de soin que d'habitude à me maquiller. Du noir aux yeux et
du mascara rendant mes cils longs et époustouflants me donnaient un
regard de diva. J'avais teinté mes lèvres en rouge vif. J'étais à
gauche de Castiel qui avait passé un bras autour de mes épaules – il
trouvait que ça lui donnait un genre de rebelle méga classe à la
Johnny Depp dans Cry Baby. Toutes les filles avaient la bouche grande
ouverte de stupeur. Voyant l'effet que cela faisait, Castiel leur
donna ce qu'ils attendaient : il esquissa un sourire à tomber
par terre et, tout en continuant sa marche, déposa un baiser sur mes
cheveux. Je fermais les yeux pour jouir de l'extase des filles qui
hurlaient comme des hystériques. Si on avait été connus, on aurait
été très fort avec les groupies. Castiel m'emmenait vers Ambre qui
nous regardait rouge de colère. « Reste calme, laisse moi
faire. ». Mon petit ami d'un jour s'arrêta à la hauteur
d'Ambre, un sourire radieux aux lèvres :
« Tu
touche encore une fois à ma gonzesse et je t'arrache ta
permanente. »
Nous
reprîmes notre route. Ambre baissait la tête. Elle était rouge de
honte... et de tristesse. J'aperçus ses yeux embués par le
désespoir. Elle s'enfuit en silence. Elle l'aimait sincèrement...
Je me gardais bien de dire que je ressentis un pincement au cœur à
ce moment-là.
« T'es
qu'un bourreau des cœurs.
-
ça te déplaît pas ma belle. Je suis rien qu'à toi du coup !
- Ferme ta gueule, c'est temporaire... Et bats les pattes ! »
Pendant toute la journée, les seuls sujets de conversation des élèves étaient notre arrivé fracassante et l'humiliation d'Ambre. Le soir, enfin de retour dans mon appart', je reçus un coup de téléphone anonyme. Elle me disait de descendre, qu'« elle » voulait me parler. Fortement intriguée par la situation, je sortis dans le parc. Elle était là, décrépie, les yeux rougis par les pleurs... Je ne risquais rien :
- Ferme ta gueule, c'est temporaire... Et bats les pattes ! »
Pendant toute la journée, les seuls sujets de conversation des élèves étaient notre arrivé fracassante et l'humiliation d'Ambre. Le soir, enfin de retour dans mon appart', je reçus un coup de téléphone anonyme. Elle me disait de descendre, qu'« elle » voulait me parler. Fortement intriguée par la situation, je sortis dans le parc. Elle était là, décrépie, les yeux rougis par les pleurs... Je ne risquais rien :
« Bonsoir... Ambre.
-
'soir... »
Long silence pesant. Je me retrouvais comme une imbécile. Je ne savais pas quoi lui dire, aussi je balbutiai :
Long silence pesant. Je me retrouvais comme une imbécile. Je ne savais pas quoi lui dire, aussi je balbutiai :
« Je...
hmm... Tu... Tu veux quoi ?...
- Je sais.
- Hé ? Tu sais quoi ?
- … Que toi et Castiel, n'êtes pas réellement ensemble...
- Quoi ?? M... Mais, si si je t'assure. Pourquoi tu dis de telles choses...
- Oh... je sais que j'ai été bien trop loin avec toi... D'habitude je me contente d'intimidation et ça suffit... Mais pas cette fois... Non... cette fois, c'est différent. C'est toi.
- Mais je...
- Tais-toi ! Laisse moi finir !... Castiel n'a jamais levé le petit doigt pour aucune fille. Oh bien sûr, je sais qu'il s'est déjà tapé tout un tas de nanas... Toi, tu débarque un jour et direct, tu entre dans son groupe, vous passez du temps ensemble... J'aurais pu l'amener au sommet... J'avais l'argent pour faire sa promotion... Il n'en a jamais voulu... Je le dégoûtais trop... »
A mesure qu'elle parlait, des tremblements et des sanglots venaient rompre la fluidité de son monologue. J'avais de la peine pour elle.
« J'ai toujours pensé, espéré que j'avais une chance face à toutes ces pimbêches. Je t'ai prise pour ma rivale... Mais je ne me suis même pas aperçue que j'avais déjà perdu...
- Je te l'avoue. Il n'y a rien entre Castiel et moi... Tu... Tu as encore ta chance, Ambre... Montre toi peut être plus compatissante et...
- Non Aya !!! J'ai déjà perdu ! Je connais Castiel mieux que personne ! J'ai adapté mon comportement à sa personnalité pendant toute ma vie ! Il ne voulait pas d'une petite naïve à part dans son lit ! Je devais être comme lui pour qu'il me regarde !!
- Mais t'as rien compris ! Castiel n'est pas comme ça ! Il a un caractère de cochon, certes ! Il suffit d'avoir du répondant. Il a besoin de dominer et de se sentir dominé à la fois... Tu n'a fais que la moitié du chemin... et très mal !
- Oh arrête avec ta compassion !! Ça me donne envie de vomir !! Tu piges pas qu'il est déjà tombé amoureux de toi ! Pas seulement de ta voix ! Il est irrémédiablement attiré par toi !
- Ça suffit maintenant ! J'en ai assez entendu ! »
J'allai partir mais la main frêle d'Ambre tenait ma jupe avec une détresse que je ne lui connaissait pas. Elle se montrait telle qu'elle était. Vulnérable.
- Je sais.
- Hé ? Tu sais quoi ?
- … Que toi et Castiel, n'êtes pas réellement ensemble...
- Quoi ?? M... Mais, si si je t'assure. Pourquoi tu dis de telles choses...
- Oh... je sais que j'ai été bien trop loin avec toi... D'habitude je me contente d'intimidation et ça suffit... Mais pas cette fois... Non... cette fois, c'est différent. C'est toi.
- Mais je...
- Tais-toi ! Laisse moi finir !... Castiel n'a jamais levé le petit doigt pour aucune fille. Oh bien sûr, je sais qu'il s'est déjà tapé tout un tas de nanas... Toi, tu débarque un jour et direct, tu entre dans son groupe, vous passez du temps ensemble... J'aurais pu l'amener au sommet... J'avais l'argent pour faire sa promotion... Il n'en a jamais voulu... Je le dégoûtais trop... »
A mesure qu'elle parlait, des tremblements et des sanglots venaient rompre la fluidité de son monologue. J'avais de la peine pour elle.
« J'ai toujours pensé, espéré que j'avais une chance face à toutes ces pimbêches. Je t'ai prise pour ma rivale... Mais je ne me suis même pas aperçue que j'avais déjà perdu...
- Je te l'avoue. Il n'y a rien entre Castiel et moi... Tu... Tu as encore ta chance, Ambre... Montre toi peut être plus compatissante et...
- Non Aya !!! J'ai déjà perdu ! Je connais Castiel mieux que personne ! J'ai adapté mon comportement à sa personnalité pendant toute ma vie ! Il ne voulait pas d'une petite naïve à part dans son lit ! Je devais être comme lui pour qu'il me regarde !!
- Mais t'as rien compris ! Castiel n'est pas comme ça ! Il a un caractère de cochon, certes ! Il suffit d'avoir du répondant. Il a besoin de dominer et de se sentir dominé à la fois... Tu n'a fais que la moitié du chemin... et très mal !
- Oh arrête avec ta compassion !! Ça me donne envie de vomir !! Tu piges pas qu'il est déjà tombé amoureux de toi ! Pas seulement de ta voix ! Il est irrémédiablement attiré par toi !
- Ça suffit maintenant ! J'en ai assez entendu ! »
J'allai partir mais la main frêle d'Ambre tenait ma jupe avec une détresse que je ne lui connaissait pas. Elle se montrait telle qu'elle était. Vulnérable.
« Je
peux monter chez toi ? »
Allez savoir comment je m'étais retrouvée dans cette situation. Ambre, dans mon appartement, à pleurer toutes les larmes de son corps, jonglant entre une Black Stone et une bière. Elle me raconta avec une extrême précision le jour où elle était tombée amoureuse de Castiel.
Allez savoir comment je m'étais retrouvée dans cette situation. Ambre, dans mon appartement, à pleurer toutes les larmes de son corps, jonglant entre une Black Stone et une bière. Elle me raconta avec une extrême précision le jour où elle était tombée amoureuse de Castiel.
« Tu
comprends, Nathaniel était un monstre avec moi. Il cassait tous mes
jouets. C'était lui l'enfant gâté avant. Il était promis à la
succession de l'entreprise de mon père. Maintenant, c'est un cousin
plus âgé qui l'est. Tu vois, ce jour-là, il avait encore cassé ma
poupée. Castiel passait par là. On était à l'école ensemble tous
les trois. Je pleurais toutes les larmes de mon corps... Comme
maintenant. Il a réparé ma précieuse poupée et il est parti voir
Nathaniel. Ils se sont battus, Aya... Ils étaient les meilleurs amis
et ils se sont battus. Nath' a pris une bonne raclée. Depuis ce
jour, ils se vouent une haine profonde... Jamais plus Nath n'a été
méchant envers moi. Mais jamais plus Castiel n'a été aimable
envers moi...
- Il t'a offert plus que son amour... Enfin, je ne suis pas en bonne position pour parler de ça... Je suis pas très douée pour réconforter les gens...
- Ne t'inquiète pas... Je commence à comprendre... »
Elle finit par s'endormir complètement bourrée sur ma table. Je la couchai dans mon lit et pris un matelas que je posai dans le salon. A mon réveil, le lendemain, elle était encore là.
- Il t'a offert plus que son amour... Enfin, je ne suis pas en bonne position pour parler de ça... Je suis pas très douée pour réconforter les gens...
- Ne t'inquiète pas... Je commence à comprendre... »
Elle finit par s'endormir complètement bourrée sur ma table. Je la couchai dans mon lit et pris un matelas que je posai dans le salon. A mon réveil, le lendemain, elle était encore là.
« Je
te remercie pour hier soir... Mais je te préviens : ne parle de
ça à personne ! Jamais ! Où je te le ferais regretter !
Et puis : Te crois pas tirée d'affaire, je perds pas espoir !
... »
Et
elle partit aussi sec, se donnant un air de diva que je savais
désormais faux. Elle lança tout de même un hilarant « sale
morue » avant de claquer la porte. Je me disait qu'elle
resterait tout de même un peu peste. On ne change pas du jour au
lendemain. Mais j'avais l'impression d'avoir créer un lien nouveau
avec ma « rivale ».
N'ayant
pas cours de la matinée, nous avions une répèt' dans notre
sous-sol bien aimé. En arrivant dans la salle, tout le monde était
déjà là. Ils étaient tout excités. Ce fut Dark Rosalya qui vint hurler
de joie :
« Vous
allez jouer en concert !!!! Haaaa !!!
-
Quoi ?! »
Je vis des affiches collées partout sur les murs du local : Blast jouerait en concert chez Ambre.
Je vis des affiches collées partout sur les murs du local : Blast jouerait en concert chez Ambre.
Voilà pour le chapitre 9. J'espère qu'il vous a plu.
Laissez vos impressions en commentaire je me ferais une joie de vous répondre.
Merci à Emmàà Hernandez pour l'affiche.
A bientôt pour le chapitre 10,
angelsyouyou
ALOAH !!!
RépondreSupprimerMe gusta !
Je kiffe ce chapitre 9, surtout le "ou je t'arrache ta permanente", qui m'a fait rire pendant 1/4 d'heure xDDD
A part quelques horribles fautes d'orthographe *fais les gros yeux*, tout est très bien écrit.
Bravo mon huitre, je suis fiere de toi !
PS : Dans le prochain chapitre, j'exige qu'on utilise Ambre comme boule a facettes xD
A la prochaine ! *cours, poursuivie par l'hopital psychiatrique*
Arretez ou je vous bouffe les intestins !!! *rire sadique*
Hum hum. Petit moment d'égarement.
Hihi pour les fautes j'avoue que je n'ai pas pris le temps de me corriger car j'ai les yeux qui brûuuuuuuulent ! xD
SupprimerSinon, je te remercie beaucoup ! :p
Bisous maitresse ! :)
Je Surkiiiiiiiffe! J'ai pas croisé beaucoup de gens dans leurs fanfics qui montré le côté sensible d'Ambre même si elle reste une vrai pourrie gâtée, et j'trouve que ça change et que donc... C'EST SUPER :)
RépondreSupprimerImpatiente de voir la réaction de Castiel et tout l'groupe face au concert !
De l'extra bon boulot, comme d'habitude. ♥.
Woaow je te remercie à fond !
SupprimerJ'ai encore quelques petits trucs de prévus pour Ambre, j'espère juste que ça plaira :)
La où Ambre perd en méchanceté, quelqu'un en gagnera. Je n'en dis pas plus...
Merci de suivre la fiction en tout cas.
Bisous
Chapitre bien sympa, des moments marrants aussi (le saut de la chaise de Castiel). Dommage qu'Ambre se soit dévoilée aussi vite à Aya! En tout cas un chapitre bien fourni et coooool! See you au prochain pour le concert! ouh yeah
RépondreSupprimerNe t'inquiète pas, Ambre ne va pas non plus changer du tout au tout du jour au lendemain. Disons juste que, pour une fois, ce n'est pas à elle que j'ai envie de donner le rôle du grand méchant... ça c'est destiné à quelqu'un d'autre... :p
Supprimer(et sinon en parallèle, j'ai commencé à écrire une nouvelle histoire, sans rapport avec AS, et elle me passionne bien. J'espère pouvoir commencer à la publier à la fin du mois prochain ! :D )
Coucou!je suis trés heureuse de voir que tu as toujours ton talent pour l'écriture!:)j'adore le plan de Aya et Castiel!dommage qu'Ambre reste un peu pétasse,mais bon,elle peut pas changer comme sa!j'ai hâte de voir ce que vas donner la suite!c'est passionant!!bonne continuation!<3
RépondreSupprimerTon chapitre est génial !! Enfin comme d'habitude , la façon dont Ambre s'est confiée était tout a fait stupéfiante même si elle est redevenu comme avant le lendemain . Continu comme sa tu as tout mes encouragement .. ;) Kiss !!
RépondreSupprimerMorgan07 Joueuse sur AS
Je te remercie.
SupprimerHé oui, Ambre ne peut pas non plus changer du tout au tout ! :)